Bières et Sommets

 


C’est au tout début de l’année 2019 que germe l’idée de gravir le mont Washington entre amis. Avec l’arrivée imminente du bébé de Dave 1, naît aussi le désir profond de rassembler la gang et de partager un week-end inoubliable. Ainsi, quatre pompiers — et un ingénieur un peu mystérieux (il sort d’où, celui-là ?) — se lancent, sans le savoir, dans une aventure qui allait marquer les esprits. Et comme Simon l’a si bien proclamé cette première année : FAUT EN FAIRE UNE TRADITIONNNNNNNN !!!

Voici enfin les aventures entourant ces week-ends tant attendus, où cinq amis ont décidé de viser les plus hauts sommets — au sens propre comme au figuré. Leur mission : conquérir les montagnes, lever leur verre à l’amitié, et ne penser qu’à une seule chose… s’autogérer.



11.07.2019

Mont Washington   -   1917 mètres   -   État du New-Hampshire

Jour 1 — JEUDREDI

Jeudi matin, on démarre : opération ramassage de la gang. Dave 1 en profite pour présenter Dave 2, le petit nouveau, au reste de l’équipe. Cap sur Burlington, Vermont, pour lancer les festivités avec une bonne première soirée bien arrosée.

Première embûche : les douanes.
Dialogue culte :

  • Douanier : Where are you going?
  • Yohan : Prévost!
  • Douanier : Where do you live?
  • Yohan : Burlington!

Ambiance installée.

À peine arrivé, c’est le coup de foudre : l’Anchorage Inn. Trois lits queen dans une seule chambre pour moins de 30 $ chacun. Luxe abordable. Baignoire parfaite pour que Yohan y fasse sa sieste, quelques taches sur les draps, et un McDo ouvert de nuit à deux coins de rue (attention : faut tourner à droite — on en reparlera).

Direction Church Street, vibrante et animée. C’est là que tout bascule.
On invente un système de points griffonné sur les bras pour déterminer qui dormira en solo.

Souper au Ri Rà Irish Pub où M-A dévoile le cocktail sacré : le Moscow Mule.

Drinks au Drink. Jeu de dés qu’on ramène.

Karaoké, babyfoot et rhum avec Normand Brathwaite au JP's Pub.

Dave 1 guide la troupe vers le Red Square et son plancher de danse secret.

Moments inoubliables :

  • Simon : “FAUT EN FAIRE UNE TRADITION!
  • Yohan : “J’ai parlé à des Européens.
  • Yohan (encore) : crise existentielle à la fermeture des bars.

On finit ça au Mcdonald après que Yohan se soit caché dans un buisson pour une raison obscure. Arrivé au resto, on perd Yohan qui s’était finalement endormi sur le bol de toilette. Coudonc Yohan, on n’était pas censé s’occuper juste de nous ?!?


Fin de soirée ? Pas si vite.
Il fallait bien que Dave 2 finisse par pisser dans la machine à glace.

Là, c’est assez, bonne nuit …






Jour 2 – La récupération

Oufff… Réveil brutal. Le début de journée est difficile pour tout le monde. Dave 1 et Simon instaurent une nouvelle tradition : Gatorade et électrolytes au Target d'en face, pendant que les trois autres fainéants dorment encore.

Une anecdote mémorable :

  • Dave 1 fouille dans ses poches et trouve les dés du jeu à boire.
  • Dave 2 : "Ah Dave, c'est vraiment pas correct d'avoir volé leurs dés."
  • Dave 1 : "Ta gueule Dave, t'as pissé dans la machine à glaces." 


La journée commence.

Il nous faut deux choses : un bon repas et une baignade.

Nous déjeunons chez Henry’s Diner, un genre de Johnny la Patate. On adore retrouver cette ambiance qui nous rappelle notre bon vieux Saint-Jérôme.

Ensuite, direction la superbe plage du lac Champlain pour enfin se baigner. Après quelques parties de frisbee et de Spikeball, nous reprenons la route vers Bartlett, près du mont Washington.




Malheureusement, après un petit moment de conduite par Dave 1, un policier au drôle de chapeau nous arrête pour excès de vitesse, alors qu'un pick-up américain roulait bien plus vite que nous...

Bien arrivée au superbe condo dans la forêt, nous nous préparons pour le lendemain, ce qui allait être notre première épreuve, le fameux Mont Washington. 



Jour 3 – La montée

 


Nous nous levons à la lueur du jour, prêts à attaquer le sentier Tuckerman Trail pour atteindre le sommet.

Une petite parenthèse s'impose pour les archives : en préparant ce récit, j'ai vérifié quelques détails de notre voyage et un fait surprenant est ressorti. M-A n'avait pas de sac de randonnée pour cette ascension; Yohan a dû lui en prêter un. Quelques années plus tard, ce même M-A traverserait seul les Adirondacks et le Colorado pendant plusieurs semaines... À n'y rien comprendre.


Après une montée très agréable d'environ trois heures, nous croisons notre chère Jessica. C'est une histoire qui rappelle celle de Sylvie et de la serveuse...

Arrivés au sommet, quelle ne fut pas notre surprise de constater que les « madames et messieurs Starbucks » y étaient déjà. Nous ignorions que l'accès était possible en voiture. C'est assez décevant de découvrir une file immense de gens en gougounes qui attendent pour prendre une photo devant le panneau « Mount Washington Summit » ou pour acheter l'autocollant « this car climb mount Washington ».

Heureusement, cela n'a pas gâché notre belle journée ! Nous avons savouré une bière et un sandwich au sommet, profitant d'une vue magnifique.



À quel moment les problèmes peuvent ils commencer ? Facile, lorsqu’on place la carte des sentiers dans les mains de Dave 2 et de M-A ! Ben oui, la Boot spurs trail semblait vraiment être la meilleure option. On a donc eu droit à 2 phrases légendaires :

M-A : LÀ, J’AI PU AUCUN CALISS DE PLAISIR

Simon : J’ai le genou qui va me sortir du socket.

Finalement arrivés à la voiture, tous très heureux de notre accomplissement, photo à l’appuie :


Soirée difficile :

- Steak très décevant

- Douleur dans les jambes

- Et dur coup pour la virilité de Dave 2. Parce que tous ensemble dans le spa, une jeune fille s’avance et demande à dave s’il est célibataire… pour son ami gars.

Et Dave de repondre la phrase légendaire : Sorry, i’m not gay.

Merci pour ce si beau moment.

Et pour la grosse dans l’spa…

Bonne nuit 



Jour 4 – Route du retour

Rien n’est plus ennuyeux qu’une route de retour d’un voyage, passant par le patelin ringard de Saint-Jean-sur-le-richelieu. Les dernières journées sur ce blog seront assez courtes.

On se revoit au Lac Placide !




Commentaires